SAINTE-FÉRÉOLE DANS LA PRESSE

L’art de la métallerie maîtrisé

Il y a bien longtemps que la malle-poste et les chevaux ne s’arrêtent plus au relais de La Maisonneuve, au bord du Grand chemin, le long de la D44, à Sainte-Féréole. Désormais ce sont des camions qui déchargent régulièrement des barres d’acier de six mètres dans l’atelier de Julien Levé.
Julien Levé

Ce jeune homme de 35 ans a transformé la vaste grange en un atelier baigné par le soleil où il exerce son métier et son talent d’artisan en métallerie. Si la grange a conservé une partie des cornadis, l’atelier est loin de l’image du passé du travail du fer et de l’acier ; tout est ordonné, rangé, propre. Les lourdes portes de bois ont été remplacées par des structures en acier laissant passer la lumière.

Restauration

Julien, originaire de Brive, et son épouse Élodie se sont installés il y a trois ans. Les lieux correspondaient à leur attente de développement d’une activité artisanale. Ils ont restauré seuls la maison. À seize ans, Julien a déjà le goût de la construction, à l’image de son père.

Il entreprend un apprentissage de deux ans en ferronnerie. Il acquiert de l’expérience dans diverses sociétés brivistes et du Lot. Pendant un an, il intègre les Compagnons à l’Atelier d’Œuvre de Forges, AOF, à Hautefort, en Dordogne. Avec eux, Julien s’aguerrit à la ferronnerie d’art, à la rénovation de monuments historiques, ainsi qu’à la menuiserie fine.

Le bouche-à-oreille

En 2018, il s’installe à son compte avant de poser son matériel et son savoir-faire à Sainte-Féréole. Bien qu’il n’ait pas d’enseigne sur son atelier, ni de site Internet, le bouche-à-oreille suffit à lui amener une clientèle. Il renouvelle l’art du garde au corps très en vogue dans les années 1970 avec les techniques d’aujourd’hui dans la conception, la réalisation et la finition « en thermolaqué », précise-t-il.

Il construit des verrières, très en vogue dans la décoration intérieure, y compris pour des magasins brivistes, et conçoit des marquises qui font de nouveau leur apparition au-dessus des entrées. « J’ai des fournisseurs locaux, à Brive, et je coopère avec les artisans locaux, comme la menuiserie Bécot de Sainte-Féréole, pour promouvoir l’alliance du bois et du métal ».

Il explique « qu’il faut dix années pour bien appréhender les techniques du travail de l’acier » et que le métier « est aussi physique ». Parfois, Élodie l’aide pour la mise en place de pièces volumineuses.

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