PATRIMOINE
Le patrimoine
L’origine de l’église remonte à une date inconnue. Entre 1159 et 1181 le pape Alexandre III en confirme la possession à l’évêque de Tulle. Selon Victore Forot l’église était sans doute un édifice en bois remplacé au XIIème siècle par un édifice en pierre. Les rétables datés des XVIIème-XVIIIème siècles furent restaurés en 2001. le maître autel est classé à l’inventaire des monuments historiques.
Un château était construit au sommet du mamelon dominant la plaine de Brive et de Malemort. Il fut ruiné par différentes batailles livrées par le Duc de Lancastre, le Duc Louis de Bourbon, puis par les Huguenots qui s’en emparèrent à plusieurs reprises.
« L’emplacement concerné -par le fouilles- occupe le rebord d’une butte exposée à l’est permettant une vision panoramique sur les reliefs des Monédières. Le rôle stratégique de ce lieu est indéniable et il pourrait parfaitement correspondre à l’emplacement d’un petit oppidum d’autant qu’une monnaie gauloise y a été retrouvée avant 1912. Il était donc prévisible de retrouver des restes du château mentionné par les archives à la fin du XIVème siècle. Ce dernier subira les destructions durant les Guerres de Religion… »
Un puits circulaire de 0,90 à 1 m de diamètre recouvert d’une dalle de ciment est adossé l’église. Sa profondeur (ou le somment des dépôts) atteint 7,90 m, le niveau de l’eau se trouvait à 3,90 m le 17/09/2013. Son cuvelage est parementé de blocs secs sur une hauteur de 0,80 m puis taillé dans le schiste sur une profondeur de 7,10 m. »
« Nous connaissons dorénavant, tout au moins dans les grandes lignes, l’emplacement qu’occupait le château médiéval de la prévôté … ».
Vestiges gallo-romains
Sur le territoire de la commune ont été découverts des vestiges gallo-romains (coffre funéraire, sépulture …) déposés au musée Labenche à Brive. La voie romaine Bordeaux-Lyon traverse la commune.
Son histoire plus récente a été tourmentée : durant la seconde guerre mondiale la commune abrita plusieurs camps de résistants. L’un d’eux, le camp de La Besse, fut anéanti par un détachement de soldats allemands le 15 novembre 1943. Un chemin de la Résistance a été aménagé et les cabanes et les lieux de cache abritant les Maquisards ont été rénovés.
La diversité de ses sites naturels contribue également au charme de notre commune : forêts de feuillus (chênes, châtaigniers …) et au Sud, vers le Cirque des Saulières, des forêts de pins. Son sous-sol est composé de micaschistes, de grès bigarrés.
Prés du village de Berchat des carrières de gré fin ont fourni les meules pour émoudre les canons de fusils de la manufacture d’armes de Tulle. Le filon de l’ardoise de Travassac commence sur la commune mais n’a jamais été exploité. Le réseau hydrographique est important : 39 km de cours d’eau nous dit Victor Forot dans sa monographie de Sainte Féréole. Sur ces cours d’eau de nombreux moulins. Un barrage a été mis en service en 1944 pour alimenter la ville de Brive.
Le Pays d’art et d’histoire Vézère Ardoise est un label du ministère de la Culture et de la Communication qui a pour missions la valorisation et l’animation du patrimoine naturel et bâti.
Depuis 2009, il s’est engagé dans un processus d’extension visant à pérenniser ses actions sur le territoire tout en gardant sa cohérence historique et géographique.
Fort de son expérience et de ses réalisations (signalétique, expositions, animations, publications…), le Pays d’art et d’histoire a enregistré la volonté et l’intérêt de 29 nouvelles communes d’être labellisées portant le total à 44. Sainte-Féréole est l’une d’entre elles et s’est engagée pleinement dans cette démarche visant à mettre en valeur son histoire et son patrimoine.